A la rencontre des lauréats de ProPulse

Notre Assemblée Générale du 17 juin 2024 a été l’occasion de célébrer les premiers lauréats du projet ProPulse. Nous vous invitons à découvrir les impressions des lauréats
sur le projet à l’aube de leur rentrée académique.

Yasime BEN ATTIA 

Personnellement, j’ai participé à ce projet grâce à mon école, l’Athénée Adolphe Max et plus particulièrement, à mon professeur de français, Madame Stockmans, qui nous a proposé à ma classe et moi, ce magnifique projet. Je me suis alors inscrite dans l’espoir de faire partie des gagnants, ce qui a été finalement le cas. J’en suis très fière et très honorée. 

Pour ma part, j’ai participé à ce projet parce que j’ai toujours été intéressée par le droit et intriguée par cette matière qui en plus d’être intéressante, touche-à-tout. Depuis petite, j’ai d’ailleurs toujours fait plein de projets comme du bénévolat, des documentaires, qui abordaient les droits de l’homme. Ce qui, je pense, m’a réellement poussé et encouragé à entamer cette voie. Bien sûr, lorsque j’ai participé à ce projet mes motivations ont été diverses car outre le fait d’être passionnée par le droit, j’ai réellement été motivée par l’aide que proposait ce projet pour débuter l’université. En plus de la bourse donnée aux gagnants, ce qui est réellement une chance inouïe, un tuteur nous sera attribué afin de nous aider durant toutes nos années d’études. Lorsque j’ai entendu cela, j’ai été encore plus motivée à donner le meilleur de moi-même pour ce concours.

 Suite à l’heureuse nouvelle, je tiens réellement à remercier ProPulse ainsi que le barreau de justice de Bruxelles, pour nous avoir offert une telle opportunité pour nos études supérieures. Et je tiens également à remercier toute ma famille et mes amis qui m’ont constamment encouragée lors de ce concours.

Je suis convaincue que ce concours va vraiment me motiver pour mes études supérieures et m'aider à poursuivre mes rêves car ma passion au sujet de la défense des droits de l'homme n'en est que plus grande.

 Gulifeila AIHEMAITI

Le droit m'a toujours intéressée, car j'ai dû m'y confronter très tôt, mais j'étais également intéressée par d'autres études sans jamais vraiment pouvoir me décider.

C'est alors que la directrice de mon école est venue nous présenter le projet ProPulse, qui m'a tout de suite intéressé. J'ai saisi l'occasion pour me redécouvrir dans l'étude du droit. Durant les semaines précédant ce concours, je me suis reposée la question de ce que je voulais vraiment faire en étudiant le droit. Ainsi, j'ai pu éclaircir mes pensées embrouillées par la peur et les craintes, qui sont devenues des certitudes. Que je réussisse ou non ce concours, j'irai en études de droit.

Ensuite, il y a eu la première épreuve écrite qui consistait à se mettre à la place du juge et à trancher une affaire. Cela s'est bien déroulé et je me suis sentie à l'aise. Puis, il y a eu l'épreuve orale, après avoir appris que j'étais retenue pour la seconde étape. J'ai beaucoup stressé avant et pendant cette épreuve, qui a été très conviviale et les juges très sympas. Cependant, me retrouver entourée de ces grandes personnalités si proches m'a déstabilisée (je m'étais imaginée entrer dans une salle, debout au loin des juges, et non assise autour d'une même table ronde).

L'injustice, l'insécurité, l'ignorance et l'incapacité de pouvoir s'aider soi-même ou aider les autres me touchent beaucoup. C'est pourquoi mon cœur est naturellement orienté vers les études de droit de l'homme dans le monde.

Quant à la question du métier précis auquel je voudrais aboutir, j'y réfléchis encore. J'avais mes idées sur le sujet, mais après les échanges que j'ai eus durant l'épreuve orale, j'en ai appris davantage sur les différentes possibilités qui s'offrent à moi.

Pour l'université où je vais m’inscrire, j'hésitais encore récemment entre Saint-Louis et l’ULB. Mon choix s'est finalement tourné vers l’ULB.

Lana KOWEKA

J’ai eu l’occasion de participer au concours Propulse. J’en ai pris connaissance grâce à une avocate venue expliquer son métier et son parcours. Elle a profité de ce moment pour proposer aux élèves intéressés par le métier de participer au concours. Nous étions nombreux à être inscrits (sept élèves), mais au final, il y avait seulement quatre participants.

La première étape consistait à rédiger une dissertation à propos d’un terrain écologique disputé par deux entreprises ; l’une souhaitait y construire des logements sociaux et l’autre voulait laisser le terrain en l’état pour le bien de l’environnement. Personnellement, j’ai trouvé le sujet assez simple car ce sont des thèmes que j’ai déjà pu traiter durant mon année et sur lesquels j’ai énormément débattu avec mes professeurs. Je me suis donc servie de mes arguments déjà avancés auparavant pour les intégrer dans ma dissertation.

Honnêtement, je n’étais pas surprise d’avoir passé la première étape car je semblais avoir fait du bon travail. Mais j’ai quand même été très heureuse lorsque l’on m’a appelée pour m’annoncer ma réussite. Parmi mes camarades de classe, nous étions trois à avoir réussi.

La prochaine et dernière étape était un entretien avec tous les membres du jury. Je dois admettre qu’au début j’avais mal compris l’information car je pensais m’entretenir avec seulement une personne. Du coup, lorsque je suis entrée dans la salle et que j’ai vu six personnes au lieu d’une, j’ai un peu paniqué, mais ils ont su me mettre à l’aise. Ils ont commencé les présentations et j’ai été assez stupéfaite de pouvoir rencontrer des personnes aussi importantes. Ils m’ont d’abord demandé de parler de moi, de mon parcours scolaire et de ce qui m’a motivé à vouloir faire du droit. Ensuite, ils m’ont posé quelques questions à propos de mes choix d’avenir et de mes qualités. J’ai fini l’entretien au bout d’une dizaine de minutes. En sortant, je pensais avoir raté l’entretien car j’avais l’impression de ne pas m’être assez mis en avant et d’avoir trop parlé pour rien.

Les résultats étaient censés nous parvenir dans la semaine suivant cet entretien, mais finalement, ils ont décidé de mettre plus de suspens et d’inviter les 10 participants au Palais de justice. Le rendez-vous était fixé au premier jour d’examen, ce qui a été assez compliqué. Mais j’ai réussi à m’organiser pour pouvoir y participer. Arrivée sur le lieu de rendez-vous, nous avons été conduits directement au bureau du Bâtonnier. En y entrant, j’ai vu plusieurs bâtonniers et avocats. C’était assez impressionnant. Le Bâtonnier de l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles, Emmanuel Plasschaert, a tout d’abord fait un petit discours, puis il a annoncé les lauréats du concours. Lorsqu’il a cité mon nom, j’ai été très surprise et pleine d’émotion.

Ensuite, j’ai été interviewée par une journaliste qui m’a demandé d’expliquer un peu le parcours. On a également pris plusieurs photos avec l’organisatrice, Caroline Pepin, et le Bâtonnier, Emmanuel Plasschaert. Par la suite, les 10 participants ont été invités à l’assemblée générale. C’était la première fois que j’y assistais. C’était assez incroyable. On a écouté plusieurs discours jusqu’à ce qu’ils annoncent les lauréats du concours.

J’ai fini cette “aventure” plein de joie et de fierté. C’est pour moi un honneur d’avoir pu y participer car cela m’a permis de rencontrer plusieurs personnes formidables, que ce soit les participants ou les organisateurs.

Malik ATTALEB

Toujours passionné par l'histoire et la culture, je me suis trouvé une option toute faite pour moi, l'option latin-grec. J'ai entendu parler du concours Propulse grâce à ma professeure de français qui avait quelques contacts dans le milieu judiciaire et à qui j'avais demandé si elle ne connaissait pas de possibilités d'avoir une bourse pour les études supérieures de droit que je souhaitais entamer.

Une fois tombé dessus, ma professeure nous a transmis à moi et à d’autres élèves le papier expliquant en quoi consistait le projet. Je me suis alors inscrit auprès de la proviseure de mon établissement et ai participé, en mai, à la première étape du concours, la dissertation.

Quelques semaines après, on m’annonça au téléphone que j’avais l’honneur d’être sélectionné pour la seconde étape du concours, à savoir un entretien avec tout le jury dans lequel j’ai exprimé mes motivations pour les études de droit, mon intérêt pour de telles études et ce qui me plaisait plus particulièrement dans le droit, à savoir le droit international.

Finalement, c’est en juin, au cours d’une cérémonie de proclamation des lauréats du concours que je fus désigné, avec trois autres élèves dont une était de la même école que moi.

Ma camarade et moi avons été chaleureusement félicités par la préfète de notre établissement et avons même reçu un prix pour avoir contribué, à notre échelle, à la renommée de l’Athénée Adolphe-Max. Toujours quelque chose de gratifiant ! Et avec cela, je garde évidemment un très bon souvenir du concours malgré la pression qu'il a naturellement occasionné. 

Pour finir, j'espère qu'à l'avenir ce concours prendra en popularité auprès des rhétoriciens de différents établissements qui comme moi souhaitent s'orienter vers les études de droits et sont à la recherche d'une bourse d'étude pour les aider financièrement.

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